Casserole

dans l'affaire des sondages de l'Élysée

2009 : La Cour des Comptes rend un rapport sur le budget de la Présidence de la République. On y découvre un soupçon de favoritisme à l'égard de la société de sondage Publifact, appartenant à Patrick Buisson. En effet, l'État aurait demandé sur le temps du mandat de Nicolas Sarkozy plus de 330 sondages pour un montant de 9,4 millions d'euros sans qu'aucun appel d'offres ne soit jamais déposé.

Voyant que rien ne se passe, l'association anti-corruption Anticor signale les faits au Parquet, qui décide de ne rien faire. Michèle Alliot-Marie, alors Garde des Sceaux, affirme que l'enquête est inconstitutionnelle puisque le président bénéficie d'une immunité.

Anticor se constitue partie civile, et la Cour de cassation définira alors que l'immunité présidentielle ne peut être étendue aux collaborateurs du président. 

Six conseillers de Sarkozy sont donc mis en garde à vue. Au delà du favoritisme, le cabinet de Nicolas Sarkozy est également accusé d'avoir commandé des sondages qui ne concernent pas l'état (relation Bruni-Sarkory, ou sur la façon dont les français voient les autres partis et candidats). Ces informations seront clairement plus intéressantes pour briguer un second mandat que pour effectuer sa fonction.

L'affaire est toujours en cours d'instruction.

Politiques impliqués