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    Jean-Marie Le Guen accusé d'avoir tenté de monayer son soutien au Qatar

    Révélé en octobre 2016 - Mise à jour le 06/12/2021

    Octobre 2016 : Georges Malbrunot et Christian Chesnot ont recueilli les témoignages de plusieurs officiels d'Arabie Saoudite et du Qatar dans leur livre Nos très chers émirs. Outre le fait de révéler, documents à l'appui, la manière dont le Qatar finance la branche syrienne d'Al Qaïda, les confidences collectés dénoncent le comportement de certains politiques français dont Jean-Marie Le Guen.

    Ainsi, un officiel de Doha, sous couvert d'anonymat, raconte la manière dont le Secrétaire d'État, Jean-Marie Le Guen, a "proposé" son soutien à l'émirat :

    « Il disait à nos diplomates à Paris ''En tant que ministre chargé des Relations avec le Parlement, je tiens tous les députés et sénateurs de mon camp, via les questions au gouvernement. Je peux bloquer des questions hostiles au Qatar ou au contraire les alimenter. Mais je n’ai pas à le faire gratuitement''».

    Selon cette même publication, Jean-Marie Le Guen serait même allé jusqu'à proposer les services de la société de communication de son homme de confiance, Alexandre Medvedowsky, moyennant la somme de 10 000 euros mensuels.

    Jean-Marie Le Guen a porté plainte contre les deux auteurs pour diffamation. Des informations de Paris Match assure qu'un proche de Le Guen aurait contacté l'ambassade qatarie, après la sortie du livre, pour faire passer ce message :

    « Ce n’est pas bien de balancer auprès de la presse. Après cela, la France va lâcher le Qatar quand il y aura des accusations contre le terrorisme. On ne vous soutiendra plus ».

    Malgré plusieurs démentis et la plainte posée, Marianne publie une enquête en 2017 corroborant le livre de Georges Malbrunot et Christian Chesnot.