16 octobre 2018 : Dans le cadre des enquêtes sur les comptes de campagne de la présidentielle 2017 et les soupçons d'emploi fictif au parlement européen, plusieurs perquisitions sont menées chez des membres du parti ainsi que dans les locaux de la France Insoumise. Jean-Luc Mélenchon lance, depuis son salon, un live Facebook dans lequel il s'adresse au procureur présent sur place : « Personne ne me touche, ma personne est sacrée, je suis parlementaire ! »Il demande également à tous ses amis « d'occuper les sièges », c'est à dire les endroits perquisitionnés, de « s'accrocher aux meubles » et de « résister de toutes les manières possibles ». « N'obéissez pas, ce sont des ordres immoraux » ajoute-t-il avant de conclure « je veux qu'ils sachent qu'il leur en cuit de s'attaquer à nous ».
Il prend ensuite la direction des locaux de la France Insoumise, accompagné de plusieurs élus et militants. Les policiers empêchent l'accès au bâtiment qu'ils sont en train de perquisitionner. C'est alors qu'il colle son visage à celui d'un policier lui intimant l'ordre de le laisser passer. C'est à ce dernier qu'il lance le fameux : « La République c'est moi ! » avant d'essayer d'enfoncer la porte.
Les altercations se poursuivent, on peut entendre Jean-Luc Mélenchon évoquer des copinages entre l'état et Facebook pour l’empêcher de faire un live ou encore insinuer à plusieurs policiers qu'ils sont membres du Rassemblement National. Il va même jusqu'à bousculer un procureur présent sur place.
19 septembre 2019 : Suite à une plainte du parquet, un procès a lieu pour « actes d’intimidation contre l’autorité judiciaire, rébellion et provocation »
9 décembre 2019 : Jean-Luc Mélenchon est condamné à trois mois d'emprisonnement avec sursis et 8000€ d'amende. Il ne fait pas appel. le député Bastien Lachaud, le député européen Manuel Bompard, le conseiller d'Etat Bernard Pignerol et l'attachée de presse Muriel Rozenfeld sont également condamnés à des amendes allant de 2000 à 8000€. Seul le député Alexis Corbière est relaxé.
Il doivent également tous s'acquitter de plusieurs milliers d'euros de dommages et interets aux policiers et magistrats, constitués partie civile pour l'occasion.
Politiques impliqués