Septembre 1987 : Lors de l'émission Grand Jury RTL-Le Monde, Jean-Marie Le Pen est interrogé sur la réalité de l'existence des chambres à gaz et précise qu'il s'agit là d'un "point de détail". Ses propos provoquent un vif trouble auprès des déportés survivants et de leurs familles. Le MRAP, la LICRA, l'UNADIF, la FNDIR, l'AADJF demandent à un juge de constater les propos de Jean-Marie Pen et de le condamner à titre d'indemnité provisionnelle à valoir sur le préjudice qu'ils ont subi.
Septembre 1987 : Jean-Marie Le Pen est condamné à verser la somme d'un franc à titre d'indemnité provisionnelle aux dix parties civiles.
1990 : Il doit verser 1 franc de dommages/intérêts à chacune des parties civiles.
1991 : Il est condamné par la Cour d'Appel de Versailles et doit verser à chacune des 9 associations la somme de 1,2 million de francs (183 000€) au titre de dommages et intérêts.
La cour a également ordonné à ce qu'il finance la publication de la décision, dans 5 quotidiens nationaux à concurrence de 15 000 francs et dans 5 hebdomadaires à concurrence de 30 000 francs.
Politiques impliqués