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    Innocenté

    Eric Woerth et la vente de l'hippodrome de Compiègne

    Révélé en juillet 2010 - Mise à jour le 10/02/2022

    Mars 2010 : Eric Woerth, ministre du budget, autorise la vente de trois parcelles de la forêt de Compiègne au profit de la Société des courses de Compiègne (SCC) pour 2,5 millions d'euros. Une vente conclue de gré à gré et sans appel d'offres.

    Juillet 2010 : Marianne et Le Canard enchaîné dévoilent la vente en suggérant que les parcelles valent dix fois plus. Le Snupfen, syndicat majoritaire de l'Office national des forêts, affirme qu'« Eric Woerth n'avait pas le pouvoir en mars 2010 d'autoriser la vente à la place du Parlement et [qu']on ne pouvait se passer de mise en concurrence préalable ». Enfin le délai très court de la vente interpelle : l'arrêté du ministère est émis le 16 mars 2010 et la vente est conclue le 18 mars 2010 ne laissant pas le temps aux organismes de contrôle de se réunir et/ou à la ville de se réunir.

    Janvier 2011 : à l'initiative de plusieurs députés socialistes, une plainte contre x est déposée et une enquête pour "prise illégale d'interets" à l'encontre d'Eric Woerth est lancée. Les soupçons de favoritisme sont écartés.

    Aout 2011 : Le Canard enchaîné révèle, documents à l'appui, qu'Éric Worth a été averti, au moins à trois reprises, de la sous évaluation du domaine.

    Janvier 2012 : un groupe d'experts estime à 8,3 millions d'euros la valeur des terrains et des bâtiments vendus.

    Mars 2012 : l'enquête permet aux magistrats de découvrir que l'association du golf de Compiègne souhaitait acquérir le domaine, mettant ainsi à mal la défense d'Éric Woerth qui affirmait que la société des courses était le seul candidat à l'achat.

    Décembre 2014 : un non-lieu est prononcé en faveur d'Éric Woerth, le CJR estimant ne pas disposer d'assez d'éléments pour poursuivre l'enquête sur la "prise illégale d'intérêts".

    Beaucoup regretteront dans cette affaire que le "favoritisme" ait été rapidement écartée de l'enquête. Éric Woerth entretenait des relations avec le président de la Société des Courses de Compiègne (SCC) et le directeur de France Galop, association liée à SCC. La femme du ministre possédait une écurie au sein de l'hippodrome et fut membre de France Galop.

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