1983 : Lors des élections municipales où Jean-Marie Le Pen s'est présenté en tant que conseiller municipal du 20ème arrondissement de Paris, un tract est distribué qui sera l'objet de sa condamnation. Sur ce tract, Jean-Marie Le Pen affirme aux électeurs du 20ème qu'il y a trop d'immigrés en France et qu'il est essentiel d'en réduire le nombre sous peine de perdre l'identité du peuple français.
1984 : Lors de l'émission "L'heure de vérité" sur Antenne 2, Jean-Marie Le Pen déclare : « il y a une menace grave de voir les deux hégémonies, l'hégémonie soviétique connue, mais aussi l'hégémonie tenant à l'explosion démographique du tiers monde et en particulier du monde islamo-arabe qui actuellement pénètre notre pays, qui progressivement sont en train de le coloniser et je m'honore et le Front National s'honore d'avoir été la première formation depuis 10 ans à essayer d'avertir les Français de ce danger mortel ».
1987 : Jean-Marie Le Pen est condamné à 3000 francs d'amende ainsi que 5000 francs et 8000 francs de dommages et intérêts au MRAP pour "provocation à la haine, la discrimination et la violence raciale" pour le tract, et a également été condamné lors du même procès pour "provocation à la haine, la discrimination et la violence raciale" pour ses déclaration dans l'émission "L'heure de vérité".
1993 : La Cour de Cassation annule les condamnations portant sur le chef de délit "provocation à la discrimination raciale".
Politiques impliqués